Depuis des mois, les diverses propositions de permettre l’accès direct aux kinés a relancé une opposition frontale entre les médecins d’un côté et les autres professionnels de santé, dont les kinés libéraux de l’autre. Mais l’accès direct aux kinés na-t-il pas besoin du soutien des médecins pour pouvoir être réellement effectif ?
Le phénomène nest certes pas nouveau, mais il prend une ampleur qui peut en inquiéter certains. De plus en plus d’étudiants français partent étudier à l’étranger, et notamment en Espagne, pour pouvoir devenir kiné libéral en France.
Ces dernières semaines ont montré comment la profession a du mal à se faire entendre des autorités publiques. Et la situation ne devrait pas s’arranger rapidement, tant les arguments des uns s’opposent à ceux des autres.
La réforme des régimes de retraite concerne toutes les Françaises et tous les Français. Bien qu’ils ne soient pas ceux qui se font entendre le plus, les soignants en général et les kinés libéraux en particulier restent, eux aussi, en attente d’une décision qui impactera leur avenir.
Plus que jamais, les kinés libéraux ont besoin de se faire entendre, à un moment ou bien d’autres professions de santé, à commencer par les médecins, expriment eux-aussi leur mécontentement et leurs revendications. Comment faire pour que les revendications de la profession se démarquent pour être (enfin) prises en compte ?
Alors même que les kinés libéraux sont la cible d’attaques de la part du corps médical, la profession veut dépasser les querelles des organisations représentatives pour faire entendre ses principales revendications.
Les kinés libéraux pouvaient se féliciter, il y a quelques semaines, de la proposition de loi visant à intégrer l’accès direct à la kinésithérapie. Aujourd’hui, l’opposition des médecins est suffisamment importante pour que la question soit à nouveau débattue. Qui en sortira gagnant ?
Dans quelques semaines, les TLA, équipement quotidien des kinés libéraux et des soignants, disparaîtront. Il faudra alors les remplacer par des lecteurs plus performants et plus sécurisés. De nouveaux lecteurs censés simplifier la gestion du quotidien. Êtes-vous prêts ?
Les médecins généralistes ont alerté à la fin du mois de janvier 2023 des conséquences « gravissimes » que représentent les rendez-vous non honorés. Une dénonciation que partagent les autres professionnels de santé, depuis les kinés libéraux jusqu’aux psys en passant par les chirurgiens-dentistes.
L’actualité des derniers mois a souvent conduit à des débats quelque peu pessimistes sur l’avenir du système de santé en général et sur celui des kinés libéraux et hospitaliers en particulier. Pourtant, des constats laissent entrevoir des voies d’amélioration mais aussi d’espérer un avenir plus apaisé. La démographie de la profession fait partie de ceux-ci, comme le révèle la dernière étude de l’ordre.
Alors que la mobilisation des masseurs kinésithérapeutes libéraux et hospitaliers apparaît sans faille quand il s’agit de défendre l’intérêt des patients, elle se fissure et s’atténue dès lors qu’il s’agit de défendre les intérêts de la profession en elle-même avec des conséquences douloureuses.
Revendiquant, depuis plusieurs années, la revalorisation des actes dispensés, les kinés libéraux alertent aujourd’hui les pouvoirs publics sur leurs difficultés voire leur impossibilité à respecter les appels à la sobriété énergétique. Un appel qui souligne les spécificités d’une profession, spécificités qui doivent être prises en compte.
Les rétrospectives 2022 et les perspectives 2023 se multiplient en cette période. La tendance reste aujourd’hui encore à la sinistrose. Si des problèmes persistent, encore faut-il souligner, qu’à force de ténacité, les kinés libéraux et hospitaliers obtiennent parfois des réponses positives à leurs revendications à condition de savoir faire preuve de … patience.
Alors que l’année 2022 a fait naître beaucoup d’espoir parmi les soignants en général et les kinés libéraux en particulier, 2023 devrait marquer la concrétisation de ces attentes. Les douze prochains mois seront-ils à la hauteur des espérances ?
Alors que les sujets de discussion sont nombreux entre les masseurs-kinésithérapeutes et les autorités publiques, la priorité pour la profession ne semble pas d’obtenir telle ou telle évolution de la loi, mais bien de se faire reconnaître.
Les kinés libéraux et 6 autres professions de santé devront, à partir du 1er janvier 2023, respecter l’obligation de certification périodique. Cest donc le moment de répondre aux questions les plus fréquentes, mais aussi de s’interroger sur la pertinence d’une mise en œuvre dès 2023.
Pendant près de deux heures, le dernier numéro de Cash Investigation tente de comprendre la fraude à la sécurité sociale. Tous les professionnels libéraux de santé sont concernés, et il reste, après le visionnage de l’émission, une sensation de gêne et de malaise, qui népargne pas les kinés libéraux.
Au-delà des soins prodigués à ses patients, les kinés libéraux comme tous les soignants de ville doivent aussi répondre à bien d’autres contraintes. Parmi ces dernières, la tenue de la comptabilité s’impose comme une des tâches les plus importantes. Alors comment faire ?
L’épidémie de bronchiolite révèle les difficultés d’un « hôpital » mis à mal par deux années de crise sanitaire. La situation difficile, que traverse certains services hospitaliers, conduit de plus en plus fréquemment les kinés libéraux notamment à prendre la parole en faisant part de leur incompréhension. Cette prise de parole sera-t-elle entendue ?
Les médecins généralistes ont fait connaître leur position quant à l’accord du comité de liaison des ordres de santé (CLIO). Les kinés libéraux et les autres professions de santé se déclarent « choqués et blessés » de ce revirement de situation.
Pour les kinés libéraux et hospitalier, il devient essentiel et urgent d’informer plus largement les patients de leur rôle et de leur mission en ce qui concerne la kiné respiratoire. Un enjeu d’autant plus important en pleine crise épidémique de bronchiolite et à quelques jours de la journée mondiale de lutte contre Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO).
Transférer des compétences des médecins vers d’autres professionnels de santé fait partie des pistes envisagées pour apporter des réponses aux problèmes rencontrés actuellement par notre système de santé. Si l’idée semble séduisante en théorie, elle cristallise encore bien des blocages. Réussira-t-on à les surmonter ?
Les étudiants en Masso-kinésithérapie se réjouissent d’une récente décision du Conseil d’État, tout en s’interrogeant sur la pertinence de certaines initiatives régionales quant au financement de leurs études.
Le gouvernement insiste sur sa motivation à transformer en profondeur le système de santé, en appelant tous les acteurs de ce dernier à se mobiliser. Les kinés libéraux et 6 autres professions de santé se sont ainsi accordés pour soumettre des propositions au gouvernement.
Depuis des mois, les représentants des masseurs kinésithérapeutes négocient avec l’Assurance Maladie. Aujourd’hui, la profession en appelle au gouvernement pour sortir ces négociations d’une impasse.
L’Assurance Maladie a détaillé son action pour les prochaines années. La lutte contre la fraude, et notamment la fraude commise par les professionnels de santé, redevient un axe prioritaire pour la CNAM. Les kinés libéraux doivent-ils craindre un tel affichage ?
Le sujet des déplacements des kinés libéraux et plus généralement des soignants revient sur le devant de la scène médiatique, notamment en raison de l’inflation galopante. Mais ces visites à domicile (et donc les déplacements) posent la question plus générale de l’avenir de notre système de santé. Les déplacements du kiné libéral, un choix avec…
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Devenir kiné libéral constitue certes une ambition pour de nombreux professionnels de santé, mais ce choix implique également au kiné libéral de devenir un véritable chef d’entreprise. Aussi est-il nécessaire de bien se former, de bien s’entourer et de rester informé des évolutions légales.
Les futurs kinés libéraux ou hospitaliers se préparent à leur rentrée 2022 / 2023. Cest l’occasion de faire un premier bilan de la réforme des études de santé, dont l’application remonte à la rentrée 2020.
Alors que l’année 2021 a été dense pour la profession, les masseurs-kinésithérapeutes se projettent déjà dans la transformation de notre système de santé.
Une récente querelle mettant en cause Doctolib pose la question des pratiques non conventionnelles face à celles prodiguées par des professionnels de santé dument reconnus par les autorités publiques. Les kinés libéraux eux-mêmes sont ainsi appelés à rester vigilants face aux dérives que peuvent engendrer certaines de ces pratiques.
L’Ordre des masseurs kinésithérapeutes a appelé tous ses membres à la plus grande vigilance après que certains kinés libéraux aient été victimes de phishing (hameçonnage). Un rappel qui remet la sécurité numérique au cœur des préoccupations des professionnels de santé.
Le 6 juillet dernier, la CARPIMKO a rendu public les résultats du scrutin devant permettre de renouveler la moitié de son conseil d’administration. La participation des masseurs kinésithérapeutes et de toutes les autres professions concernées est jugée trop faible par rapport à l’importance des enjeux. Pourquoi ? Comment l’expliquer ?
Si la population française éprouve des difficultés à obtenir un rendez-vous médical, certaines catégories de la population sont encore plus exposées comme les personnes incarcérées.
Cet été 2022 est marqué par de nombreux débats et d’innombrables discussions autour du thème du « système de soins en France ». Les kinés libéraux et hospitaliers comme toutes les autres professions de santé participent ces préparatifs devant conduire à une profonde transformation.
Lors des dernières assises nationales de la kinésithérapie, un débat a semblé créer consensus autour d’une évolution de la dénomination même de la profession. Le masseur-kinésithérapeute d’aujourd’hui deviendrait ainsi le kinésithérapeute de demain. Un changement de nom, qui montre combien le métier a évolué.
Dans le domaine de la santé, le début de cet été 2022 est marqué par la menace de services d’urgences saturés et incapables de répondre aux besoins de soins. Les kinés libéraux comme tous les professionnels libéraux de santé sont cependant prêts à répondre à l’appel lancé par le nouveau ministre de la santé et de la prévention.
Le nouveau ministre de la santé est connu depuis le 4 juillet. Plus qu’une simple désignation, le gouvernement insiste sur le changement d’approche qu’il représente en soulignant l’importance donnée à la négociation et à la concertation avec tous les professionnels de santé.
A l’été 2021, les kinés libéraux et plus généralement tous les professionnels libéraux de santé bénéficiaient d’une évolution de leur protection sociale en cas d’arrêt de travail. Un an après la mise en place du versement de ces indemnités journalières, l’heure d’un premier bilan est arrivé, et de graves dysfonctionnements ont été constatés.
Est-il pénible d’être kiné libéral en 2022 ? La question est d’importance, puisqu’elle déterminera une partie des évolutions du mode de calcul des retraites. Et les débats s’annoncent difficiles et tendus, même si une étude confirme cette pénibilité.
En se dotant d’outils (les algorithmes) de plus en plus efficients et puissants, l’Assurance Maladie communique largement sur ses efforts pour rendre sa politique de contrôle plus efficace. Les kinés libéraux et les autres soignants peuvent le regretter, d’autant plus que ces professionnels de santé respectent, dans la quasi-totalité des cas, les règles légales et déontologiques.
Si l’accès direct aux kinés a été voté pour une expérimentation de 3 années, il nest à ce jour toujours pas en place. Les hostilités entre les médecins et les masseurs kinésithérapeutes expliquent en partie ce constat, alors que l’IGAS formule 18 recommandations pour rendre cette expérimentation plus efficace.
Voilà bien un titre qui interpelle à un moment où la question des déserts médicaux concentre l’attention de tous les acteurs de la santé. Pourtant, la question a déjà été posée, et la question de la démographie de la profession fait toujours débat.
Mme Brigitte Bourguignon a été nommée, le 20 mai dernier, ministre de la Santé et de la prévention. Elle doit, à ce titre, répondre aux innombrables enjeux, soulevés par tous les soignants en général et les kinés libéraux et hospitaliers en particulier.
La question divise les juristes, et un récent arrêt de la Cour de cassation rappelle les grands principes encadrant la cryothérapie et la cryolipolyse. Ces soins, notamment la cryolipolyse « corps entier », relèvent-ils de la seule compétence des masseurs kinésithérapeutes ?
Une grande campagne de communication commence ce jeudi 12 mai. Le conseil des masseurs kinésithérapeutes a ainsi voulu s’engager fortement dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles dans les cabinets de kinésithérapie.
Des médecins, des kinés, des infirmières, et bien d’autres soignants se mobilisent actuellement contre ce qu’ils considèrent être une dérive dangereuse de l’offre de soins. Ils dénoncent une privatisation de la santé.
L’Assurance Maladie a annoncé une aide exceptionnelle et transitoire à destination de tous les professionnels de santé, dont les kinés libéraux. Pourtant, ces derniers estiment que la réponse apportée par la CNAM nest pas à la hauteur des attentes de la profession.
Parmi les grandes évolutions récentes de la profession de masseur kinésithérapeute, nul doute que la transformation numérique occupe une grande partie. Un grand événement était organisé par la profession sur ce thème il y a quelques semaines.
Une étude d’ampleur vient d’être publiée pour permettre de comprendre comment les Français jugent l’organisation du système de santé. Elle révèle aussi les inquiétudes et les espoirs que soulèvent l’avenir de la Santé en France notamment.