Comprendre et utiliser la cotation AMK en kinésithérapie

L’AMK est une cotation essentielle dans la facturation des actes de kinésithérapie en France. Que vous soyez un kinésithérapeute débutant ou expérimenté, maîtriser la cotation AMK est indispensable pour une gestion administrative efficace de votre cabinet.

Qu’est-ce que la cotation AMK en kinésithérapie ?

Choisir la profession libérale de kinésithérapeute implique la gestion rigoureuse des actes médicaux. Parmi les outils de gestion essentiels figure l’AMK. C’est une cotation spécifique qui permet de coter chaque acte de kinésithérapie, que ce soit en cabinet ou à domicile. La nomenclature NGAP (Nomenclature Générale des Actes Professionnels) est la référence de base qui encadre la cotation des soins. Elle est régulièrement mise à jour pour refléter les évolutions du secteur de la santé.

L’AMK facilite la tarification des soins médicaux, depuis la prise en charge des affections respiratoires jusqu’à la rééducation des membres. Pour les kinésithérapeutes libéraux, comprendre et appliquer correctement cette cotation est indispensable pour une facturation précise et une bonne gestion de la charge administrative.

Le rôle de l’AMK et son utilisation dans la kinésithérapie

La cotation AMK est utilisée pour la facturation des actes de rééducation et des soins médicaux réalisés par les masseurs-kinésithérapeutes, tant en cabinet qu’à domicile. Elle sert à identifier les actes remboursables par la Sécurité Sociale et à garantir la prise en charge des patients. Chaque acte est référencé avec un code, comprenant une lettre clé (AMK) et un coefficient qui détermine le tarif appliqué.

Différence entre AMK, AMC et autres cotations

L’AMK fait partie d’un ensemble plus large de cotations en kinésithérapie. D’autres lettres clés, telles que AMC et AMS, existent également :

AMK : Actes réalisés par un masseur-kinésithérapeute en cabinet ou au domicile du patient.

AMS : Actes de rééducation liés aux affections orthopédiques et rhumatologiques.

AMC : Actes effectués en milieu hospitalier ou en structure de soins.

Ces cotations diffèrent principalement par le contexte dans lequel les soins sont réalisés et la nature des affections prises en charge. Le coefficient associé à chaque acte indique sa valeur et détermine le tarif appliqué lors de la facturation.

Exemples d’actes facturés en AMK

Rééducation de l’épaule dans le cadre d’une polyarthrite rhumatoïde : AMK 7.

Rééducation d’un patient atteint de sclérose en plaques : AMK 8.

Bilan diagnostique kinésithérapique sur un membre : AMK 5.

Comment calculer et appliquer la cotation AMK ?

Pour coter correctement un acte de kinésithérapie, plusieurs étapes sont à suivre :

Identifier l’acte médical nécessaire et la quantité de soins à prodiguer.

Rechercher le code AMK correspondant dans la nomenclature NGAP.

Déterminer le coefficient de l’acte pour en connaître la valeur tarifaire.

Ajouter les indemnités de déplacement en fonction du lieu de soin (IFD, IFN, etc.).

Appliquer les majorations si nécessaire (ex. : majoration de nuit ou de jour férié).

Il est essentiel de vérifier régulièrement les mises à jour de la nomenclature afin de garantir une facturation en conformité avec les dernières normes en vigueur. Des erreurs fréquentes, telles que l’application incorrecte des coefficients ou l’oubli d’une indemnité forfaitaire, peuvent impacter négativement la trésorerie du cabinet.

Règles générales de facturation en AMK

Certaines règles de cotation imposent des limites, telles que la fréquence des séances ou la possibilité de cumuler plusieurs actes en une même séance. Il est également important de noter que certaines cotations ne peuvent pas être cumulées, selon la réglementation en vigueur.

AMK et la nouvelle nomenclature : ce qui change en 2025

Depuis 2025, un avenant à la nomenclature NGAP a introduit de nouvelles lettres clés pour une meilleure description des actes kinésithérapiques. L’AMK reste la référence pour la cotation des bilans et des suppléments en balnéothérapie. De l’autre côté, tandis la lettre AMS voit son coefficient revalorisé pour mieux refléter la complexité des actes.

Optimiser la gestion de la cotation AMK avec un logiciel dédié.

Pour les kinésithérapeutes libéraux, la gestion de la cotation AMK et de la facturation peut devenir un véritable casse-tête. L’utilisation d’un logiciel tel que Topaze permet non seulement de gagner du temps sur la saisie des actes, mais aussi de réduire les erreurs de facturation. Avec des fonctionnalités spécifiques, il est possible de numériser les prescriptions en faisant une simple photo avec votre smartphone. L’IA (intelligence artificielle) intégré dans Topaze reconnait automatiquement les informations contenues sur l’ordonnance.

Dans Topaze Air Kiné : on facilite la gestion de la nomenclature grâce à la recherche multi mots clés, vous saisissez “épaule” dans la barre de recherche et vous n’aurez plus que les actes concernant l’épaule qui apparaitront dans la liste et ainsi de suite… L’agenda électronique, les notifications de rappel et la gestion des DAP (Demandes d’Accord Préalable) sont autant d’outils qui facilitent également le quotidien du professionnel libéral.

Questions fréquentes sur la cotation AMK

Quelles sont les cotations qui peuvent être cumulées avec l’AMK ?

Les cotations cumulables dépendent des règles définies par la NGAP. Il est possible, sous certaines conditions, de cumuler une cotation AMK avec des majorations ou des indemnités de déplacement.

Comment intégrer les indemnités kilométriques dans la cotation AMK ?

Les indemnités, telles que l’IFD ou l’IFP, doivent être ajoutées en fonction du lieu où les soins sont dispensés. Cela garantit une prise en charge adéquate du déplacement du kinésithérapeute.

Que faire en cas de litige sur une cotation AMK ?

En cas de litige, il est recommandé de vérifier la conformité de la cotation appliquée avec les règles de la NGAP. Si nécessaire, des logiciels comme Topaze disposent d’une assistance qui peut aider à résoudre les problèmes de facturation.