Il vous reste que quelques jours avant vos vacances, les cabines de plage et les randonnées vous attendent. Mais avant d’aller profiter du soleil et du sable fin, il est nécessaire de penser (une dernière fois) à vos patients. Car en matière de congés kiné libéral, partir sans prévenir peut vite devenir un faux pas professionnel. Mails, affiches, collègues relais: Topaze vous donne toutes les clés pour bronzer l’esprit tranquille et assurer la continuité des soins sans problème.
L’été arrive à grands pas, et vous avez prévu trois semaines de détente au Cap d’Agde, bronzette sous le soleil héraultais et mojitos au bord de la Méditerranée, comme tout kinésithérapeute qui se respecte. Mais avant de partir bronzer sous les cocotiers (ou presque), un impératif : prévenir vos patients. En tant que kiné libéral, votre agenda est en grande partie lié à vos clients. Autrement dit, les laisser en plan, sans information, c’est tout aussi risqué que d’oublier sa crème solaire à la plage.
En France, chaque année, une part importante des professionnels de santé (surtout en profession libérale) prend ses congés durant les vacances estivales. Selon un sondage mené en 2018 auprès de plus de 10 000 praticiens français (toute spécialité confondue), près de 85% des professionnels de santé en libéral prennent des congés en été. Et les kinés ne sont pas épargnés par cette vague de départ. Pour pouvoir passer des vacances relaxantes et sans stress, il est indispensable de prévenir ses patients.
Anticipation : prévenir, coordonner, respirer
Même si vous avez l’habitude de prendre vos congés depuis dix ans à la même période, vous devez avoir en tête que vos patients n’ont pas votre agenda imprimé dans leur chambre. Le plus important est donc d’anticiper. Pourquoi ? Rien de pire que d’envoyer un mail « parti au soleil, retour dans 3 semaines » la veille du départ ou d’annuler un rendez-vous, en prévenant au dernier moment.
Au-delà de l’aspect irrespectueux à l’encontre de vos patients, cela démontre aussi et surtout un certain manque de professionnalisme. Vous êtes un kiné sérieux ? Prouvez-le en prévenant au moins dix à quinze jours avant. L’idée n’est pas non plus de prévenir vos patients trois mois avant, par risque qu’ils oublient l’information, mais deux semaines (ou trois) avant votre départ, c’est le top. Vous montrez ainsi que vous respectez le parcours thérapeutique de vos patients et que vous ne disparaissez pas comme par magie.
Pensez également à trouver une solution (temporaire) à vos patients, pour que ces derniers puissent – si c’est nécessaire – continuer leur parcours thérapeutique. La coordination entre confrères est importante, une solution gagnant-gagnant : organisez-vous entre collègues ! Si vous bossez en cabinet de groupe ou en maison de santé, veillez à ne pas tous partir en même temps en congé. Sinon, identifiez un ou deux collègues kinés prêts à s’occuper de vos patients, le temps de vos deux semaines de bronzage à Arcachon, en déplaçant vos rendez-vous. Une belle main tendue professionnelle, c’est aussi une bouffée d’oxygène pour vous !
Informer ses patients : entre mails, affiches et bouche-à-oreille
Informer ses patients de son départ en congé n’est pas seulement une question de politesse, c’est aussi – il faut le dire – une stratégie de communication à part entière. Car un patient désorienté par une porte close, un rendez-vous annulé et un répondeur muet peut vite se transformer en patient perdu pour de bon. Lorsqu’on parle de congés kiné libéral, bien communiquer est essentiel pour maintenir la confiance et la continuité des soins. Les solutions, elles, ne manquent pas. Encore faut-il bien les manier. En 2025, le mail reste l’arme favorite du kiné prévoyant. Il est impersonnel ? Justement, non, s’il est bien écrit. En voici un exemple :
« Bonjour [Prénom], J’espère que vous allez bien ! Je vous informe que le ca²binet sera fermé pour congés d’été du [date de début] au [date de fin] inclus. Comme tout bon kiné, je pars recharger les batteries (et mon bronzage) pendant quelques jours de repos bien mérités. Mais pas d’inquiétude : pendant mon absence, vous pouvez, si besoin, continuer vos soins auprès de [Nom du confrère/remplaçant], kinésithérapeute expérimenté avec qui je travaille en confiance. Voici ses coordonnées : (téléphone, mail, adresse). Je reprendrai les consultations à partir du [date de reprise], et vous pouvez bien sûr me recontacter dès mon retour pour planifier la suite de votre prise en charge. En attendant, prenez soin de vous, continuez les exercices recommandés (si, si, je vous vois…), et je vous souhaite un très bel été ! »
Certains préfèrent le SMS, plus court, plus direct. Mais attention de ne pas tomber dans le message façon télégramme de guerre : « Absent du 28/07 au 18/08. A+ ». Un patient qui suit des séances post-opératoires trois fois par semaine mérite un peu mieux qu’un “A+”. Un brin d’humanité ne coûte rien, et détend tout le monde.
Pour les plus old-school, l’affiche reste un grand classique. Mais comme on dit, c’est dans les vieux qu’on fait les meilleures confitures. Collée à la vitre, scotchée sur la porte, placardée en salle d’attente. Mais là encore, la forme compte autant que le fond. Trop petit ? Illisible. Trop long ? Personne ne lit. Trop moche ? Pas envie de faire confiance. La bonne affiche liée à vos congés kiné libéral, c’est celle qu’on remarque sans y penser, qui fait sourire et informe en trois lignes chrono. Et puis, sans oublier, le contact direct, le bon vieux face-à-face.
Enfin, les kinés connectés peuvent miser sur le web : site perso, réseaux sociaux, voire newsletter. Sur Instagram, certains annoncent leurs congés façon influenceurs, entre deux stories de smoothies et de rollers. Pourquoi pas ? À condition que l’info soit claire et que le remplaçant ne soit pas relégué au second plan derrière une photo de coucher de soleil.
Au fond, peu importe l’outil. Si vous pouvez le faire aussi bien par mail, message, affiche ou sur vos réseaux sociaux, c’est le must. Le plus important est que vos patients disposent de l’information.
Partir tranquille, revenir serein : les bénéfices d’une communication bien huilée
La tentation est grande, au moment de claquer la porte du cabinet, de ne penser à rien d’autre qu’au rosé bien frais qui vous attend à l’arrivée. Mais un kiné averti en vaut deux (et son patient aussi). Prévenir ses patients correctement avant ses congés kiné libéral, ce n’est pas juste un geste de courtoisie. C’est un investissement. Une sorte d’assurance-vacances.
Première raison : la réputation. Un kiné qui organise son départ donne une image de sérieux et de professionnalisme. C’est un métier basé sur la confiance, construite séance après séance, mais fragile à la moindre impression d’abandon. Mieux vaut une communication en amont qu’un planning chaotique à la reprise.
Deuxième effet bénéfique : la fidélisation. Un patient informé reste fidèle. Il comprend que vous avez besoin de vacances, sait vers qui se tourner pendant votre absence et revient sereinement, sans rancune ni stress.
Il y a aussi un aspect juridique : ne pas assurer la continuité des soins peut, dans certains cas, être reproché. Même aux libéraux. Prévoir un remplaçant ou orienter vos patients vers un confrère, c’est aussi respecter vos obligations professionnelles. Gérer ses congés kiné libéral, c’est aussi protéger sa pratique.
Et surtout, vous partez l’esprit tranquille. Savoir que vos patients ne sont pas laissés à eux-mêmes, que les informations ont été transmises, permet de décrocher vraiment. Le repos, ce n’est pas qu’un transat, c’est une charge mentale en moins.
La conclusion ? Des vacances réussies, ce n’est pas seulement du soleil et des glaces. C’est un cabinet bien organisé, des patients rassurés, et un professionnel qui souffle enfin. Voilà la clé de congés kiné libéral vraiment sereins.
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