Blog 5 Gestion du cabinet 5 Comment réaliser et facturer un Bilan Diagnostic Kinésithérapique (BDK) ?

Comment réaliser et facturer un Bilan Diagnostic Kinésithérapique (BDK) ?

Sommaire

    Pourquoi maîtriser la facturation du BDK est indispensable quand on est kiné libéral ?

     

    Vous débutez en libéral ou vous souhaitez clarifier une bonne fois pour toutes ce que dit la NGAP sur le Bilan Diagnostic Kinésithérapique ? Vous n’êtes pas seul ! Entre les obligations, les cotations AMK, les règles de cumul et les cas particuliers de renouvellement d’ordonnance, la facturation du BDK kiné peut sembler plus floue qu’une radio de hanche sans contraste.

    Et pourtant, bien coter et facturer un BDK n’a rien d’un détail : c’est ce qui vous permet d’exercer en toute sérénité, de justifier vos actes, d’assurer une prise en charge cohérente pour vos patients, et de faire reconnaître pleinement votre diagnostic fonctionnel et votre rôle dans le traitement thérapeutique.

    Découvrez les réponses concrètes de Topaze à toutes vos questions : quand facturer, comment coter, que faire si l’ordonnance est renouvelée, quelles sont les règles de cumul, et surtout comment vous simplifier la vie grâce à un bon outil de gestion de cabinet.

     

    Comprendre le BDK kiné : à quoi sert-il et pourquoi est-il obligatoire ?

     

    Le Bilan Diagnostic Kinésithérapique (BDK) est bien plus qu’une formalité : c’est un outil thérapeutique à part entière qui vous guide tout au long de la rééducation. En tant que professionnel libéral, il vous permet de poser un diagnostic kinésithérapique fonctionnel clair, d’adapter vos actes à la réalité du patient, et de proposer un traitement thérapeutique personnalisé et évolutif.

    Ce bilan initial constitue une base indispensable pour établir un plan de soins logique et pertinent. Il favorise aussi la transparence avec le patient, et la coordination avec le médecin prescripteur.

     

    Pourquoi le bilan kiné est-il obligatoire ?

     

    Le BDK est une exigence inscrite dans la NGAP (Nomenclature Générale des Actes Professionnels) depuis 1996. Il conditionne la facturation des séances et structure la prise en charge du patient. Cette obligation vise à garantir une cohérence entre les besoins du patient, les objectifs fonctionnels à atteindre, et les moyens mis en œuvre pour y parvenir.

    En cas de contrôle de la CPAM, l’absence de BDK peut entraîner des rejets de facturation, voire des sanctions. Il est donc indispensable de maîtriser les règles de rédaction et de gestion de ce document.

     

    Que doit contenir un bilan kiné ?

     

    Le bilan initial doit comporter plusieurs étapes clés :

    • L’analyse de la prescription médicale et des données cliniques du patient (motif de consultation, antécédents, pathologies associées, etc.)
    • Une évaluation fonctionnelle et musculaire (amplitudes, forces, mobilités, douleur, tests cliniques si besoin)
    • Le diagnostic kinésithérapique, élaboré à partir des constats précédents
    • Les objectifs thérapeutiques adaptés au cas et à la pathologie du patient
    • Le plan de traitement proposé, avec la fréquence, la durée et les types d’actes prévus

    Ce document est essentiel pour assurer une gestion optimale de votre cabinet et renforcer votre posture de masseur-kinésithérapeute en tant que professionnel de santé autonome. Il contribue à la traçabilité du soin et peut être un support utile en cas d’échange avec d’autres professionnels ou d’expertise médicale.

     

    Quand et comment facturer un bilan kiné (BDK) ?

     

    Quand facturer un BDK kiné ?

     

    Selon l’Assurance maladie, depuis l’avenant 5 à la convention nationale des masseurs-kinésithérapeutes (juillet 2018), le bilan diagnostic kinésithérapique (BDK) a été revalorisé à hauteur de :

    • 23,65 € en métropole et 26 € en outre-mer pour le traitement de rééducation et réadaptation fonctionnelle ;
    • 23,87 € en métropole et 26,24 € en outre-mer pour le traitement de rééducation des conséquences des affections neurologiques et musculaires (en dehors des atteintes périphériques radiculaires ou tronculaires).

    Le BDK est à facturer à la première séance de chaque nouvelle prise en charge. Il est obligatoire pour tout acte de rééducation prévu sur au moins 6 séances, sauf exceptions (comme les actes réalisés à l’hôpital ou certains soins ponctuels).

    L’idéal est de réaliser ce bilan de manière systématique dès la première rencontre avec le patient, même si la durée de la prise en charge n’est pas encore connue. Cela vous permet de disposer d’une base complète pour justifier les actes effectués.

     

    Quand peut-on refacturer un bilan kiné ?

     

    Un nouveau BDK peut être facturé dans les cas suivants :

    • En cas de nouvelle ordonnance :
      • pour les BDK liés au traitement de rééducation et de réadaptation fonctionnelle figurant au chapitre II ou III de la NGAP, le BDK suivant est facturable à la 30e séance, puis toutes les 20 séances ;
      • pour les BDK liés au traitement de rééducation des conséquences des affections neurologiques et musculaires, en dehors des atteintes périphériques radiculaires ou tronculaires, le BDK suivant est facturable à la 60e séance, puis toutes les 50 séances.
    • Si la maladie ou l’état du patient a évolué significativement (ex : accident intercurrent, régression fonctionnelle)
    • Lorsque l’objectif thérapeutique ou le plan de traitement est à réévaluer (appréciation médicale)

    Le BDK peut donc à nouveau être recommandé en fin de première prise en charge, ou lorsqu’un médecin renouvelle une ordonnance. Il devient un outil de suivi qui permet d’ajuster la rééducation à chaque étape-clé.

     

    Comment coter et facturer un BDK kiné ?

     

    Comment coter un bilan kiné ?

     

    La cotation du BDK varie selon le type de prise en charge :

    • 10,7 AMK pour 1 à 10 séances, à la 30e séance, puis toutes les 20 séances dans le cadre de la rééducation et de la réadaptation fonctionnelle.
    • 10,8 AMK pour 1 à 10 séances, à la 60e séance, puis toutes les 50 séances dans le cadre de la rééducation des affections neurologiques et musculaires (hors atteintes périphériques, radiculaires ou tronculaires).

    Chaque acte de kinésithérapie est encadré par la NGAP, et le non-respect des règles peut entraîner des rejets de facturation. Utiliser un bon outil de gestion comme Topaze permet de sécuriser votre pratique et de gagner du temps.

     

    Comment facturer le BDK ?

     

    Le BDK se facture en plus de la séance initiale. L’acte est à transmettre à l’Assurance maladie via votre logiciel de facturation. Il est cumulable avec une séance de rééducation, mais attention aux règles de cumul :

    • Le bilan ne peut être facturé qu’une seule fois par prescription
    • Il doit être daté du jour où il est réalisé
    • Il doit être transmis au médecin prescripteur dans un délai raisonnable

    Certaines mutuelles peuvent aussi demander la preuve de réalisation du BDK pour valider la prise en charge. Il est donc judicieux de le conserver de manière tracée dans votre dossier patient.

     

    Que faire dans les situations particulières ?

     

    Que faire si l’ordonnance est renouvelée ?

     

    Un renouvellement d’ordonnance peut justifier un nouveau BDK si :

    • Il y a une nouvelle prise en charge
    • Le traitement kinésithérapique prévoit une durée importante ou des objectifs différents
    • Le médecin modifie le cadre ou la finalité des soins

    En cas de doute, mieux vaut demander une précision écrite au médecin pour sécuriser la facturation et vérifier que la nouvelle prescription constitue bien un cas distinct.

     

    Quelles sont les règles de cumul ?

     

    • Le bilan peut être cumulé avec une séance de rééducation si les deux sont réalisés le même jour
    • Il est interdit de cumuler deux BDK sur une même prescription
    • Il ne peut pas être cumulé avec un autre acte kinésithérapique non prévu dans la NGAP

    Respecter ces règles, c’est éviter les rejets de l’Assurance maladie, garantir une facturation conforme, et assurer une gestion fluide de votre cabinet. Un bon outil peut ici encore vous éviter bien des erreurs.

     

    Conclusion : un acte essentiel à maîtriser

     

    Le Bilan Diagnostic Kinésithérapique est un acte clé de votre pratique. Il structure votre prise en charge, valorise votre rôle de professionnel, et vous permet une facturation conforme et sécurisée.

    Il renforce aussi la relation de confiance avec le patient, en clarifiant les objectifs et en montrant l’importance du soin personnalisé.

    Avec un bon outil comme Topaze, vous gagnez en sérénité : vous évitez les erreurs de cotation, respectez les charges administratives, répondez aux exigences de l’Assurance Maladie, et dégagez du temps pour vous consacrer pleinement au traitement.

    En bref : à chaque BDK, c’est tout votre cabinet qui y gagne en professionnalisme, en efficacité, et en qualité de prise en charge.

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