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Ngap, DMP, AMC, CPS etc : le guide des acronymes kiné

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    NGAP, rééducation, lettre-clé : guide des acronymes kiné

    Pourquoi un guide des acronymes kinés est indispensable ?

     

    Dans la journée d’un kinésithérapeute libéral, les acronymes défilent aussi vite qu’une séance de rééducation bien orchestrée : NGAP, DMP, BDK, AMK, CPS… et la liste est longue ! Pas toujours simple de s’y retrouver, surtout quand ces sigles impactent directement la facturation, la cotation des actes, la communication avec l’Assurance maladie ou encore la coordination autour du patient.

    Connaître ces sigles, c’est gagner du temps, réduire les erreurs, éviter des rejets de caisse et mieux valoriser son travail. Ce guide regroupe les principaux acronymes kinés, avec des explications claires, rapides et précises pour faciliter la vie des professionnels de santé. L’idée : vous donner un référentiel facile à consulter pour que chaque soin et chaque acte soit compris, codé et facturé sans prise de tête (et pour vous éviter de solliciter votre moteur de recherche toutes les deux minutes au quotidien !)

     

    Quels sont les acronymes liés à la formation et au métier de kiné ?

    Que signifie MKDE et pourquoi c’est important ?

     

    MKDE veut dire Masseur-Kinésithérapeute Diplômé d’État. Boom : c’est le titre du diplôme officiel qui vous permet d’exercer la kinésithérapie en France. Donc c’est la base en fait.

    Ce diplôme est vital : il atteste de vos compétences techniques, de votre légitimité professionnelle et juridique et vous garantit une reconnaissance totale non seulement auprès de l’Assurance maladie mais aussi de vos patients.

    Pour le patient, c’est en effet la certitude d’être pris en charge par un professionnel de santé formé et reconnu. Pour le kiné libéral, c’est à la carte de professionnel de santé (on en parle plus bas), au programme SESAM-Vitale (dématérialisation des feuilles de soins pour l’Assurance maladie en France, qui repose sur la carte Vitale), aux diverses indemnités auxquelles vous avez droit en tant que kinésithérapeute, comme les indemnités kilométriques, et évidemment aux outils numériques comme le logiciel de facturation Topaze.

    Bref, c’est la clé qui vous ouvre toutes les portes de la pratique de votre activité en libéral.

     

    Qu’est-ce qu’un IFMK et quel est son rôle ?

     

    L’IFMK (Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie) est la maison-mère de tout futur kinésithérapeute. Pendant quatre ans, les étudiants y apprennent les techniques de rééducation des membres, les modalités de prise en charge d’une affection chronique, ou encore les bases de la nomenclature et de la cotation des actes.

    C’est aussi l’endroit où se tissent les premiers liens avec les autres professionnels de santé, où l’on comprend la logique des lettres-clés, et où l’on se familiarise avec la facturation Sesam-Vitale. Sans IFMK, pas de MKDE. Et sans MKDE, pas de pratique libérale.

     

    Quels acronymes sont liés à la gestion administrative et médicale du kiné ?

    Qu’est-ce que la CPS et à quoi sert-elle ?

     

    La CPS (Carte de Professionnel de Santé) est l’outil indispensable de tout kiné libéral. Elle sert à sécuriser la facturation, à s’identifier dans les logiciels métiers et auprès de la CPAM et à utiliser le système Sesam-Vitale.

    Sans cette carte, pas de télétransmission, ce qui signifie des paiements retardés, des rejets et une charge administrative énorme. Avec elle, tout roule : les soins sont tracés, la prise en charge est fluide, et le professionnel peut se concentrer sur ce qui compte vraiment, la séance et le patient.

     

    Pourquoi le DMP est-il utile pour le kiné ?

     

    Le DMP (Dossier Médical Partagé) est le carnet de santé numérique du patient. Il centralise l’historique des soins, les diagnostics, les traitements et les comptes rendus de consultation.

    Pour un kinésithérapeute, avoir accès à ce référentiel de données, c’est éviter de refaire un examen déjà fait, mieux cibler la technique de rééducation et coordonner les prises en charge.

    En clair : le DMP simplifie la vie de tout le monde. Moins d’allers-retours entre dossiers papier, moins de perte d’information, et plus de cohérence dans la coordination médicale. Un vrai gain de temps, une meilleure sécurité pour le patient, et des soins plus efficaces.

     

    Quels acronymes concernent la facturation et la nomenclature kiné ?

    Qu’est-ce que la NGAP kiné et comment l’utiliser ?

     

    La NGAP kiné (Nomenclature Générale des Actes Professionnels) est le grand livre de règles qui encadre la facturation des soins de kinésithérapie. Chaque acte est relié à une lettre-clé et à un coefficient qui détermine le tarif. C’est le référentiel incontournable pour tout kiné libéral.

    Pourquoi est-ce si important ? Parce que comprendre la nomenclature, c’est éviter les rejets de caisse et les indus, sécuriser ses revenus, et être sûr que chaque séance est correctement rémunérée. Un bon logiciel comme Topaze intègre automatiquement les mises à jour de la NGAP et vous aide à gérer vos cotations sans erreur. Résultat : plus de sérénité et moins de charge mentale.

     

    Que deviennent les lettres-clés AMK, AMC et AMS après l’Avenant 7 ?

    Jusqu’au 30 juin 2025, trois lettres-clés coexistaient :

    • AMK : actes réalisés en cabinet ou au domicile du patient.
    • AMC : actes pratiqués dans une structure ou un établissement.
    • AMS : actes de rééducation orthopédique ou rhumatologique.

    Depuis le 1er juillet 2025, avec l’entrée en vigueur de l’Avenant 7, tout a changé :

    • Suppression de l’AMC et de l’AMS, remplacés par une nomenclature plus détaillée pour s’approcher au plus près de la réalité de votre métier.
    • Maintien partiel de l’AMK, notamment pour les bilans comme le BDK (Bilan-Diagnostic Kinésithérapique).

    Les bénéfices ? Une facturation plus précise et une meilleure coordination pour la prise en charge des patients atteints d’affections chroniques ou de maladies complexes. Pour le professionnel de santé libéral, c’est une valorisation accrue de son travail et moins d’incertitudes dans la gestion.

     

    Conclusion : comment s’approprier les acronymes kinés au quotidien ?

     

    Maîtriser les acronymes kinés, ce n’est pas qu’un détail administratif. C’est une vraie clé de réussite : cela permet de mieux facturer, de mieux communiquer avec les autres professionnels de santé, et surtout, d’offrir au patient une prise en charge plus fluide et plus efficace.

    Avec un bon logiciel comme Topaze, les acronymes se gèrent presque tout seuls : les mises à jour de la nomenclature sont intégrées, la cotation se fait automatiquement et la facturation Sesam-Vitale est simplifiée. Résultat : moins de charge mentale et plus de temps pour vos séances de kinésithérapie.

    Parce qu’au fond, chaque acte compte, chaque soin doit être reconnu et chaque professionnel mérite que son expertise soit valorisée à sa juste mesure. Et avec ce guide, vous avez désormais toutes les (lettres-)clés en main !

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    Cadeau : le lexique des acronymes kiné

    • NGAP : Nomenclature Générale des Actes Professionnels – la liste officielle qui définit et valorise les actes de kinésithérapie.
    • CPS : Carte de Professionnel de Santé – carte sécurisée qui permet d’identifier le kinésithérapeute dans ses démarches (facturation, télétransmission…).
    • AMC : Assurance Maladie Complémentaire – organisme qui complète les remboursements de la Sécurité sociale.
    • ALD : Affection de Longue Durée – pathologie chronique donnant droit à une prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie.
    • DRE : Demande de Remboursement Électronique – procédure de télétransmission des soins aux caisses d’assurance maladie.
    • DE : Dépassement d’Honoraires ou Désignation d’Expert, selon le contexte ; en kiné, il s’agit souvent du code lié aux actes facturés.
    • MAJ : Mise À Jour – utilisée dans le cadre de la mise à jour des logiciels ou des référentiels officiels.
    • FSE : Feuille de Soins Électronique – version numérique de la feuille de soins papier, transmise via le logiciel métier.
    • TLA : Terminal Lecteur Applicatif – lecteur de cartes Vitale et CPS utilisé pour sécuriser les transactions.
    • IFMK : Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie – établissement où les kinés suivent leur formation initiale.

    Pour plus d’informations en la matière, découvrez le blog de Topaze, Les Nouveaux Kinés : toute l’actualité et nos guides et conseils sur la kinésithérapie et la physiologie en quelques clics !

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